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Mercredi, 14 mai 2025

Société/Environnement

  • Par BOUTET Orphé
  • 10-03-2025
8 Mars à Mouila : Muyissi...

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme et de son Programme de soutien aux communautés, l’ONG Muyssi Environnement a accompagné le 8 mars dernier, plusieurs femmes de la capitale provinciale de la Ngounié et ses environs dans le lancement d’une nouvelle structure associative dénommée  « Mouvement des Femmes Rurales » dont l’objectif principal est d’« instruire les femmes afin de les amener à développer leur communauté en tirant profit de l’installation des multinationales chez elles ».

    L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Muyissi Environnemnt a répondu à l’appel des femmes de Mouila et ses environs pour les accompagner et les aider à mieux structurer leurs activités associatives. Ainsi, dans la foulée de la célébration, le week-end écoulé, de la journée internationale des droits de la femme, le « Mouvement des Femmes Rurales » a été porté sur les fonts baptismaux. Il sera présidé par Bertille Ibinga, épouse Moussadji.

   Via le Programme d’appui aux communautés de l’ONG pilotée par Ladislas Ndemet, le Mouvement des Femmes Rurales (MFR) ambitionne de développer les activités génératrices de revenus (AGR), de former les femmes dans la transformation des produits locaux, la pratique de l’agro-écologie, la promotion des semences paysannes et la création d’une chaine de valeur communautaire.

   Pour rappel, l’ONG Muyissi Environnement œuvre depuis plusieurs années, comme son nom l’indique, dans la protection de l’environnement et la promotion des droits et intérêts des peuples autochtones.   

 

 

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  • Par BOUTET Orphé
  • 19-12-2023
Conflit homme-faune : Un atelier sous...

Pour les gouvernements des pays concernés comme pour certains organismes internationaux, la gestion du conflit homme-faune (CHF) devient de plus en plus préoccupant et problématique. Pour tenter de trouver de pistes de solutions, le Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO) a organisé, du 13 au 15 décembre dernier, à Yaoundé au Cameroun, un atelier d’experts au bénéfice des pays de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale). Le Gabon qui en fait partie était représenté par son ministère des Eaux et Forêts et l’ONG Space for Giants-Gabon.

A l’initiative du Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO), les pays de l’Afrique centrale, membres de la CEMAC, se sont réunis, pendant trois jours, la semaine écoulée, dans la capitale du Cameroun, pour débattre du conflit homme-fauve ainsi que des enjeux, des problèmes qu’il soulève dans chacun de ces pays et ainsi envisager ensemble des solutions pour y remédier.

En effet, selon l’ONG Space For Giants-Gabon qui y était et qui rapporte cette information via sa page facebook, cet atelier sous-régional avait pour objectifs de « présenter, discuter et valider les résultats obtenus des études du projet pilote sur les CHF ; partager les résultats du travail de quelques experts et praticiens en matière de gestion des CHF en Afrique centrale ; convenir des grandes bases d’un programme régional de gestion participative et durable des CHF adapté à l’Afrique centrale ».

D’après la même source, cet atelier s’est achevé par un séminaire de réflexion technique dont « les conclusions permettraient de jeter les bases d’un projet sous régional dans la gestion des conflits Homme-Faune, tenant compte des aspects propres à chaque pays de la CEMAC, de la culture aux politiques en vigueur, l’agriculture, les aspects sociaux économiques et sécuritaires ».    

 Très impliquée dans cette problématique et œuvrant énormément dans la promotion et l’installation des clôtures électriques mobiles destinées notamment à éloigner les éléphants des espaces agricoles et d’habitation des populations, cette ONG a pris une part active à ces travaux. Son directeur national a ainsi au cours de son exposé bien vendu les bienfaits de ces clôtures et « l’impact de celles-ci sur l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs » au Gabon. Au cours de cet exposé, il a également vanté les efforts déployés par le ministère de Eaux et Forêts dans la conservation de la biodiversité et l’atténuation de ce conflit grâce à la vulgarisation de ces clôtures à travers l’ensemble du pays.   

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  • Par BOUTET Orphé
  • 21-09-2023
Journée Internationale de la lutte...

Le 21 septembre de chaque année marque la célébration de  la « journée internationale de la lutte contre les monocultures d’arbres ». Cette année 2023 le thème retenu est « les monocultures des palmiers à huile, un danger pour les écosystèmes aquatiques et pour les communautés riveraines ». Au Gabon, c’est l’ONG Muyissi Environnement, basée à Mouila, qui organise à cette occasion, du 20 au 23 septembre, un ensemble d’activités dans le département de la Dola, dans la province de la Ngounié, au sud du Gabon.

 

            L’ONG Muyissi Environnement, à l’instar des autres ONG et organisations environnementales à travers le monde, notamment en Afrique, en Amérique du sud et en Asie, membres de l’Alliance Informelle de lutte contre les monocultures d’arbres, célèbre le « 21 septembre », journée consacrée, comme l’indique le nom de leur « alliance », à la lutte contre les monocultures d’arbres. Ainsi, depuis hier, 20 septembre, les membres et sympathisants de cette ONG en tête desquels leur président, Ladislas Ndembet, et certains de leurs partenaires internationaux, se trouvent dans le département de la Dola, notamment dans la localité rurale de Fera et dans la commune de Ndéndé, pour une série d’activités qui s’étendent sur trois jours.

            Ce sont donc plusieurs acteurs nationaux et internationaux impliqués dans la protection de l’environnement et les droits des communautés qui y sont réunis pour des marches, des échanges d’expériences, des ateliers, des exposés et autres communications qui, selon le chargé de la communication de cette ONG molvinoise, vont porter sur « l’agro-écologie comme méthode de résilience contre l’accaparement des terres et de lutte contre les changements climatiques ; la lutte contre la pollution, une exposition des produits locaux, des témoignages des employés et anciens employés des plantations de palmiers à huile ou des individus habitant les zones impactées par les dites plantations, etc. ». Des personnes qui se présentent comme « victimes » directes ou collatérales des activités palministes menées dans la région par une entreprise de la place. D'après elles, en plus des problèmes de santé auxquels elles sont désormais confrontées, ce sont les cours d'eau et les terres de leurs villages et forêts qui se trouvent «impactés», « polués» par cette nouvelle production industrielle des palmiers à huile dans la contrée.

            Pour rappel, l’Alliance informelle de lutte contre les monocultures d’arbres compte plusieurs associations et ONG basées notamment au Cameroun, en Sierra-Léone, au Ghana, au Nigéria, en République Démocratique du Congo (RDC), en Côte d’Ivoire.

En outre, le « 21 septembre », journée internationale de la lutte contre la monoculture d’arbres a été décrétée 2004 au cours d’une rencontre d’un réseau communautaire de lutte contre les plantations industrielles d’arbres au Brésil, selon le Mouvement Mondial des Terres Tropicales qui précise que la date du 21 septembre a été choisie parce qu’elle marque la journée de l’arbre au Brésil.      

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  • Par BOUTET Orphé
  • 19-09-2023
A Malinga aussi l’eau se fait très...

A la fois symboles et symptômes de nombreux échecs, notamment sur le plan social, du régime déchu, les difficultés d’accès à l’eau potable restent entières dans tout le pays, avec une certaine acuité dans certaines régions, tel que  dans la commune de Malinga, dans le département de la Louetsi Bibaka, dans la province de la Ngounié, où les populations parlent de « sécheresse » surtout en saison sèche.  

 

            L’une des premières mesures d’urgence annoncées par le président du Comité de la Transition et de la Restauration des Institutions (CTRI), nouveau chef de l’Etat gabonais, le général de brigade Oligui Nguéma, est celle relative à l’adduction d’eau potable dans l’ensemble du pays, avec éventuellement des forages dans certaines zones. C’est dire à quel point le problème est grave et le chantier immense. Quasiment toutes les villes du pays, grandes comme petites, en sont confrontées, tel que c’est le cas à Malinga, petite bourgade du sud du pays, où les populations sont contraintes de parcourir de nombreux kilomètres pour recueillir le précieux et vital liquide.

            « Papa Sidi », sujet mauritanien installé dans la petite ville depuis des décennies, confie à notre correspondant qu’il n’y a pas du tout de l’eau potable dans la ville. En conséquence, il doit se rendre en voiture à 15 km de Malinga pour s’en procurer. Et pour les autres besoins domestiques en eau, il dit emprunter le même moyen de locomotion pour aller se ravitailler à Bingouangou, une rivière située à 1 km du centre de cette ville.

            Si lui au moins a un véhicule pour essayer de surmonter ces difficultés, ce n’est pas toujours le cas de nombreux autochtones qui doivent parcourir de longues distances à pied à la quête de cette eau qui se fait rare dans un pays tropical et dans le quel il pleut pendant neuf mois sur les douze que compte une année civile.

 Une réalité relatée par des jeunes et moins jeunes femmes rencontrées à Biranda, un autre cours d’eau localisée à la périphérie de ladite ville : « Il n’y a pas d’eau dans la ville, dans la commune de Malinga. Tout le monde, chacun à son niveau, cherche le cours d’eau le plus proche, surtout en saison sèche. » affirme une « nouvelle étudiante » venue faire sa lessive aux côtés d’autres habitantes de la localité.

« Normalement la condition d’eau a toujours été très difficile, parce que nous n’avons pas de pompe. Certes nous avons un semblant de pompe ici, mais depuis 5 à 10 ans…mais jusqu’ici il n’y a toujours pas d’eau. Pour nous qui apprenions à Mbigou, on était déjà habitués aux pompes. Donc revenir à la rivière c’est un peu difficile, compliqué. Moi je ne suis pas très loin de la rivière, mais il y en a, ceux qui sont vers le collège là-bas par exemple, c’est très compliqué parce que en saison sèche, les petites sources qu’ils ont à proximité toutes sèchent. Ils doivent se déplacer pour venir ici. Donc c’est très compliqué pour avoir accès à l’eau. », ajoute-t-elle.

A Malinga, « en saison sèche, c’est la sécheresse comme si on était dans un désert », conclut pour sa part le pasteur Michel, rencontré à Boutchima, quartier de la ville.