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Le CTRI ouvre le grand chantier de la « restauration » des agents de l’Etat
- Par BOUTET Orphé,
- Mise à jour le 16-11-2023
A travers son communiqué 028 daté de ce jour 14 novembre 2023 et lu par son porte-parole, le colonel Ulrich Mamfoumbi Mamfoumi, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a annoncé la mise en solde de 1000 postes budgétaires au bénéfice des agents du ministère de la santé en attente de régularisation leurs situations administratives depuis plusieurs années pour certains. En plus de l’ouverture de 200 postes budgétaires supplémentaires au profit dudit ministère, le général Oligui Nguéma et ses éléments ont également indiqué qu’une opération de régularisation de 4200 agents de l’Etat, « toutes administrations confondues », est en cours.
Après ceux du ministère de l’éducation nationale en septembre dernier, ce sont 1.000 agents du ministère de la santé qui verront leurs situations administratives et financières régularisées à compter de ce mois, d’après l’annonce faite ce jour par les autorités du CTRI. Outre ces mises en solde, 200 postes budgétaires seront ouverts pour le compte du même ministère et particulièrement pour des fonctionnaires appelés à servir à l’intérieur du pays. Cette mesure spécifique vise, selon le CTRI, à « contribuer au renforcement de l’accès aux soins de santé sur l’ensemble du territoire national ».
D’après les précisions du CTRI, ces 200 postes budgétaires seront réservés à 100 médecins, 50 infirmiers d’Etat et 50 sages-femmes. Ces opérations de régularisation, notamment administrative, vont s’étendre à l’ensemble des administrations publiques, a en outre promis ceux qui se sont engagés à « restaurer » à l’ensemble des institutions morales et physiques laissées en lambeaux par le régime honni des Bongo.
Il faut rappeler que depuis 2015, la gestion des ressources humaines, des recrutements aux retraites, dans l’administration publique n’avait plus connu un fonctionnement normal. Les agents y affectés ont vu leurs situations administratives et, conséquemment, celles financières être complètement figées pendant plusieurs années.
Pour justifier ces injustices, les autorités déchues prétextaient le « contrôle de la masse salariale » particulièrement et plus largement les charges de l’Etat pendant qu’elles mêmes menaient un train de vie démesuré, scandaleux.
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